Spéciale dédicace au plasticien havrais Alain LOUISET… un ancien « p’tit gâ » de la Cavée-verte !
Dans son ouvrage « Mémoire d’un quartier ˝La Mare-aux-clercs˝ » Bernard Nicolle, en 1989, page 42, nous présente 2 photos « Ferme de la Mare-aux-Clercs (photographie sur plaque de verre tirée avant 1914) à l’emplacement de l’ancien cinéma ˝Le Marny˝ face à la rue du Vornier. Le chemin qui passe devant était le chemin de la Mare-aux-Clercs, devenu rue de l’Artois »
Dans les témoignages qu’il place en annexe, Bernard Nicolle, nous cite ceux-ci :
« La ferme de la ˝Mare-aux-Clercs˝, que vous me montrez se situait à l’emplacement du Cinéma Le Marny (Shopi maintenant). On l’appelait ˝la Chaumière˝ ; elle avait été transformée et faisait cabaret. Elle était tenue par Monsieur Sandon. »
« La ferme de la ˝Mare-aux-Clercs˝ était en haut de la rue du Vornier, là où est le ˝Shopi˝. Ce n’était plus une ferme ; c’était l’auberge Sandon, avec des tonnelles, un café-champêtre, avec des talus plantés d’arbres. »
[Le Marny se situe] « exactement sur le lieu où se trouvaient jadis le café-restaurant champêtre : « La Chaumière », qu’ont bien connu les vieux Havrais, et qui se trouvait au carrefour des actuelles rues du Vornier, de l’Artois, de Belfort, de Saint-Quentin et Daguerre » [« Havre-Libre » du 12 décembre 1955]
Annuaire 1905
Graville-Sainte-Honorine. Hameau de la Mare-au-Clerc. Sandon E. débitant
Annuaire 1910
Hameau de la Mare-au-Clerc. Rue de Belfort. Sans numéro. Sandon E. débitant
Annuaires 1911 à 1913
Rue de la Mare-au-Clerc. Sans numéro. Sandon E. débitant
Annuaires 1914
Hameau de la Mare-au-Clerc. Paroisse du Sacré-Cœur. Rue de la Mare-au-Clerc. Sans numéro. Sendon E. débitant [il est marqué Sendou cafetier au n° 5, dans l’annuaire de l’arrondissement du Havre]
Micaux 1919
Rue de la Mare-au-Clerc. Sans numéro. Sandon E. débitant
1919 Graville est annexée au Havre, ce qui se traduit dans l’annuaire par :
Rue de la Mare-au-clerc (section de Graville) sans numéro Sandon E. débitant
En février 1924, après entente avec Le Havre, Sanvic entérine la rectification des limites de son territoire. Quelques rues vont passer d’une ville à l’autre. Cet échange de terrains vise notamment notre adresse, ce qui fait que l’annuaire de 1927 indique : Sanvic 1 rue de la Mare-au-Clerc
En résumé l’emplacement de notre Marny est passé de Graville à Sanvic en passant par Le Havre… en 5 ans… 1919 à 1924.
1930 la rue de la Mare-au-clerc devient rue de l’Artois. Sandon P. débitant - Sandon E. propriétaire
Une photo de bien mauvaise qualité représente « la chaumière en 1937 sise à l’emplacement du cinéma Marny » page 12, dans « Il était une fois la Mare Rouge » plaquette conçue et éditée par le Clec de la Mare-Rouge en 1982.
Micaux 1939 :
Sanvic 1 rue de l’Artois - 117 rue de Belfort cafetier-débitant Trouvé M.
En ce début des années 1950, Sanvic possède 1 cinéma en activité… « L’Excelsior » rue Victor-Hugo (devenue depuis rue du Docteur-Brouardel. Une autre salle eut quelque heure de gloire de 1929 à 1944 « Le Splendid » 193 rue de la Cavée verte, dont les ruines seront abattues en août 1954 (A propos de cette salle, voir l’article sur mon Blog « Splendide Cinéma… une salle de spectacle à Sanvic »
Le 30 octobre 1953, Jean Germond, directeur des cinémas Vox et Royal écrit à monsieur Siefridt, maire de Sanvic…
« […] je viens de mettre à l’étude chez notre architecte, un projet de construction nouvelle comprenant logement et salle à usage de spectacles cinématographiques, à Sanvic, limite du Havre au 1 rue de l’Artois à l’intersection des rues de Belfort, de la Marne et du Vornier
Cette construction doit débuter, après permis de construire qui sera demandé, dès le début de 1954 et pourra desservir une partie de Sanvic, la Hêtraie, la Mare-au-Clerc, le Vornier et le quartier de Tourneville.
La voirie à cet endroit, (qui appartient mi Sanvic mi Le Havre) est déplorable, sans trottoir, sans ruisseau, (les eaux usées s’écoulent à même la rue sur la terre) aucun égout n’existant à cet endroit.
Le but de ma présente est de vous signaler qu’on effectue cependant à 80 mètres environ du lieu de ma construction projetée, un égout dont les travaux doivent s’arrêter rue de l’Artois à l’intersection de la rue Juliette Dodu et rue Sarah Bernard.
Ces travaux en cours ne pourraient-ils pas se prolonger jusqu’à la rue de Belfort afin de me permettre dans notre salle neuve des lavabos aux règles de l’hygiène pour une salle publique de 800 places. […] »
Le permis de construire est déposé le 25 novembre 1953 par Germond Jean Marius, directeur de cinémas, pour « travaux neufs et construction nouvelle » Le terrain figure au cadastre sous le n° 432p, section A. Le montant approximatif de la dépense s’élève à seize millions.
Afin d’avoir l’appui du « Centre National du Cinéma, Germond demande au maire de Sanvic, de « délivrer par lettre votre avis favorable à la construction nouvelle que je projette au 1 rue de l’Artois à Sanvic, à usage de cinéma et de logement, et sur l’opportunité de cette salle puisque le quartier est l’objet d’édification de nombreuses constructions à usage d’habitation tant au point de vue individuelles type Courant que HLM »
Le permis est accordé le 14 avril 1954.
Les plans sont établis par les architectes Louvet et Déchenaud
Le 12 décembre 1955 « Havre-Libre » titre…
« Sur ˝ le plateau˝, entre Sanvic, Bléville, la Mare-au-Clerc, Tourneville et le Haut-Graville : ˝Le Marny˝, la nouvelle salle de Cinéma, moderne et confortable, prépare sa très prochaine ouverture »
P [Pierre] Lion, le journaliste, explique que la population a considérablement augmenté et que l’ouverture de ce cinéma permettra à celle-ci de « goûter à une agréable distraction sans avoir besoin de ˝descendre en ville˝ »
« Quoique de lignes très modernes et très hardies, suivant en cela les tendances générale de la décoration moderne, il n’en est pas moins très sobre et d’un goût parfait. »
Les qualificatifs utilisés pour la description sont élogieux quant aux conditions d’installation des spectateurs [820 sièges dont 114 mezzanines] et de fonctionnement de la salle.
Pierre Lion termine son article par « notons encore que ˝Le Marny˝ comportera un garage intérieur vélos et scooters, un hall parfaitement disposé, des caisses confortables et bien équipées, des vitrines pour la publicité cinématographique et les résultats sportifs et un comptoir de confiserie. Enfin n’omettons pas de préciser que l’aspect extérieur du cinéma ˝Le Marny˝ est extrêmement séduisant et qu’il ne peut que concourir au succès que ne manquera pas de remporter auprès du public cette charmante et nouvelle salle spécifiquement havraise »
« Havraise » en effet, puisque le permis de construire, demandé à SANVIC, le cinéma ouvrira ses portes, au HAVRE. Sanvic ayant été annexé en 1955.
Mercredi 25 janvier 1956 « Havre-Libre » titre…
« Nouvelle salle de cinéma confortable et moderne du ˝Plateau˝ Le Marny ouvre ses portes ce soir ! »
Le cinéma ouvre bien ses portes au public en soirée « après une avant-première, à caractère privé, qui, hier soir, a réuni un certain nombre de personnalités ». Le journaliste « P.L. » [Pierre Lion] fait également une description de la salle et du bien-être des spectateurs. La salle « fonctionnera du mercredi au lundi avec deux matinées le dimanche »
« Et hier soir, nous avons pu constater l’excellence du fonctionnement de l’installation cinématographique avec la projection de ˝La Madelon˝, le récent grand film de Line Renaud avec Jean Richard et Roger Pierre
Le journaliste termine son article par ses phrases « à l’issue de l’avant-première, les assistants se réunirent à l’Amiral-Hôtel, où fut servi un cocktail, marquant l’inauguration du ˝Marny˝, mais aussi le 25è anniversaire du Royal. »
En photos « l’aspect extérieur de la nouvelle salle, élégant et très moderne » et la « vue intérieure [qui] montre l’importance du grand écran, spécialement équipé pour le cinémascope »
Dans « Paris-Normandie » du même jour, le 25 janvier…
« Hier soir, au Havre-Sanvic on a inauguré un nouveau cinéma ˝Le Marny˝ Salle moderne et confortable »
Dans un article, non signé, le journaliste explique avec des mots identiques que ceux du « Havre-Libre », les bienfaits de la salle et le déroulement de l’avant-première.
En photos « la façade de cet élégant établissement » ainsi qu’ « une vue de la salle »
Dans la rubrique « Spectacles » les 2 journaux donnent le programme des salles de cinéma du Havre… sont cités Palace, Normandy, Rio, Rex, Paris, Star, Vox, Royal, Sélect, Eden et Marny.
Quant à ce dernier pour son premier encart, il se présente comme ceci…
MARNY Sanvic à 21 h. Ouverture
Avec Line Renaud dans LA MADELON
Mer. Jeudi, Vend, Sam, Lundi : 21 h.
Dim 14.30, 17.30, 21 h. Pl. 120, 150, 170
Annuaires Micaux :
Je les ai consulté de 1956 à 1974 (dernière parution) et n’ai noté que les changements qui interviennent à cette salle.
1956 aucune mention
1957 Marny (Le) 1 rue de l’Artois tél H8-70-40
1958 Marny (Le) tél 48-70-40
1960 Cinéma « Le Marny » T 48-70-40 Germond directeur
1974 Cinéma « Le Marny »
Le « Guide pratique Le Havre » de 1963 recense 1 théâtre « Petit Théâtre », 1 théâtre-cinéma « ABC » et 17 salles de cinéma (Alhambra, Ciné-Palace, Cinétréfil, Empire, Excelsior, Grillon, Idéal-Cinéma, Kursal, Le Marny, Le Paris, Le Rio, Le Star, Normandy, Omnia, Rex, Royal-Cinéma, Vox)
Mardi 10 janvier 1978 Gérard Couvez passe un article dans « Havre-Libre »
« La fin des cinémas de quartier. Le directeur des ˝Marny˝ et ˝Normandy˝ prêt à vendre ses salles » Après les fermetures de L’Excelsior, Le Vox, Le Star, Le Royal, l’Eden et du Paris…
Ils restent aujourd’hui Le Palace, Le Normandy et « Le Marny véritable cinéma de quartier, en ce sens qu’il se situe sur les hauteurs relativement loin de la ville » Ils ont tous 3 « de multiples obstacles à surmonter. Comme à d’autres, à toutes les autres, la Télévision leur portait un préjudice certain. Et puis se créent deux Concorde, cinq Clubs, trois Kursaal. Est-ce le coup de grâce pour les Marny, Normandy et Palace ? Sans doute, d’autant que les Distributeurs préfèrent c’est évident, offrir leurs services à des exploitants bénéficiant d’installations à la fois centrales et modernes. »
[…] Monsieur Roëlandt, directeur des Marny et Normandy explique alors les difficultés des salles de cinéma, il en vient à parler du prix des places « On met souvent en question le prix des places. Il est vrai que 14 F [Un peu plus de 2 euros] c’est encore trop cher. Toutefois quel est le divertissement que l’on peut s’offrir à raison de 7 F. de l’heure ? Pensez à ce que coûte le moindre apéritif. Pensez également à ce que valent un fauteuil à l’achat (500 F au moins) et une cabine de projection (dans les 140.000 F) Voyez dans quelle impasse nous nous trouvons. Pour ma part, je suis prêt à vendre demain le Normandy et le Marny. Que m’importe si l’acheteur en fait un garage, un immeuble ou une supérette. […] »
En 1983, les cinémas sont au nombre de 7 :
Colisée 8 salles - Clubs 5 salles - Concorde 4 salles - Rio 3 salles - Normandy - Grillon - Le Cinéma de la maison de la Culture, Espace Oscar-Niemeyer.
Dimanche 27 février 1983, dans la presse havraise, la programmation des cinémas…
Marny dimanche
14 h 30 et 21 h
Annie
Perverse et sensuelle Nathalie
Mercredi 2 mars 1983 « Havre-Libre »
Page 1 « A Sanvic. La dernière séance du cinéma ˝Marny˝ a eu lieu dimanche »
Page 7 « La fin d’un cinéma de quartier. La ˝dernière séance˝… du Marny »
Le journaliste Gérard Couvez « ce bon vieux et sympathique cinéma de quartier est mort au champ d’honneur du spectacle, victime d’un système qui de nos jours ne s’embarrasse plus de salles périphériques. Il avait le cœur solide le ˝Marny˝. Depuis longtemps on le savait mourant. Mais il a résisté, comme on résiste à 27 ans. Aujourd’hui, un homme regrette particulièrement sa disparition : M. Jean Germond, son propriétaire qui depuis plusieurs années n’était plus chargé de l’exploitation de ce cinéma. ˝Après la guerre, j’étais président des sinistrés de Havre. En 1954, deux mille logements se construisirent à Tourneville. J’ai donc raclé les fonds de tiroir afin de créer cette salle. […] Ce fut une réussite totale […] il fallait des chaînes pour canaliser la foule. Les temps ont hélas changé. Avec la disparition du ˝Marny˝ que je mets d’ores et déjà en vente, c’est le quatrième et dernier cinéma de la côte qui ferme ses portes. ˝L’Excelsior˝ rue du Docteur Brouardel, le ˝Lido˝ rue Irène-Joliot-Curie, et le ˝Royal˝ place Sainte-Cécile ont changé de vocation. Tout laisse à penser qu’il en sera de même du ˝Marny˝. A présent, plus un seul cinéma ne subsiste sur les hauteurs du Havre. »
Deux photos (collection Jean Germond) la façade de 3/4 face et l’intérieur de la salle, écran et fauteuils de face.
1983 le permis de construire « Supermarché ex-cinéma Marny » pour les « 1 rue de l’Artois - 115 rue de Belfort » est déposé en Mairie…
Shopi ouvre ses portes en 1984
3, 4 et 5 novembre 1992 « Le Havre-Presse » Pierre Chassain traite sur 3 pleines pages « De l’âge d’or aux dernières séances. Le Havre et ses salles de cinéma »
Pour chaque salle de cinéma, le spécialiste du cinéma havrais, nous retrace un bref historique. Voilà ce qu’il dit sur notre salle étudiée « Nouveau cinéma de quartier, sur les hauteurs, le Marny est inauguré également en 1956 rue de l’Artois, quartier du Vornier. Accès dégagé à un carrefour important, situé au centre d’un quartier pavillonnaire à l’époque, ni M. Germont [sic] ni M. Roëlands [sic] sur la fin, ne réussiront à y attirer le public. »
2 photos. 1983, la façade du Marny juste avant sa fermeture avec le film « Annie » en affiches. 1992 la façade du Shopi qui a remplacé le cinéma.
2007 (?) disparition de la « flamme » rouge en haut de la cheminée. Cette sculpture en fer d’une cinquantaine de centimètres était un point de repère pour situer le cinéma. Descendue par les Sapeurs pompiers, elle était fragilisée par une tempête,
2008 Fermeture du bar « Le Marny » situé en face de Shopi.
2011 juin Shopi devient « Carrefour Contact » après rénovation des intérieur et extérieur du magasin.
Un seul magasin subsiste dans l’environnement proche de Carrefour… le fleuriste
Témoignages :
Petit entretien avec Laurent Ruquier, animateur d’Europe 1 et de France 2, le journal pose la question « Quel serait votre souvenir du Havre ? » Ruquier répond « Il y en a tellement ! J’ai tout de même passé 23 ans dans cette ville. C’est même dur pour moi de revenir car je suis souvent ému… Chaque coin de quartier me rappelle des souvenirs : Caucriauville, le lycée Porte Océane, François 1er. (Il réfléchit) Je dirais le cinéma Le Marny parce que c’était près de chez moi. Et puis aller au cinéma comme on n’avait pas trop de sous, c’était un évènement. »
30 mars/5 avril 2011 - n° 20 « Le Havre-Infos »
Laurent Ruquier habitait rue Paul-Louis Courrier, près de la rue Daguerre, quartier du Haut-Graville, à 5 minutes à pied du Marny.
« Le Marny tristement transformé en supérette Shopi. Lorsque j’avais cinq ans nous habitions rue Jules Favre (Haut-Graville) et j’étais une « terreur des bacs à sable ». Une fois, déjà épris de liberté, je pris mes jambes dans mes culottes courtes et m’enfuis au gré des rues (fugueur à cinq ans déjà). Mon père catastrophé fit tout le tour du quartier qui était encore en construction et me retrouva au Marny où je m’étais réfugié, incapable de retrouver ma route pour revenir à la maison, que mon estomac entre 12 h et 14 h me commandait de rejoindre. Mon père trop heureux de me revoir ne m’engueula pas »
Dominique Lainé, né 1959 témoignage du 30 mars 2011
« Je me souviens lorsque j’avais une douzaine d’années, l’hiver tous les dimanches après-midi, il y avait une séance pour 1 franc et oui 1 franc et pour nous qui n’avions pas beaucoup d’argent et bien nous allions voir un film affiché, pas toujours de bonne qualité, mais au moins nous ne traînions pas non plus. Que de souvenirs, il y avait l’ouvreuse avec sa lampe électrique pour placer les gens, le Marny…… !!! Le spectacle de fin d’année de l’école et la remise des prix, et oui pas seulement un cinéma, une salle de spectacle ! »
Annick Juliau Touron, témoignage du 30 mars 2011
« Mon premier cinoche : 5 ans avec mes parents : Autant en emporte le vent : sacrée Scarlett ! Papa ronfle : aaaahhhh, si on peut pas regarder l’Amououurrr tranquille !!! »
Isabelle B., témoignage du 30 mars 2011
« Nous y allions régulièrement en famille de 1966 à 1973. Nous y avons vu tous les Louis de Funès et des Charlots, d’autres films me reviennent en mémoire, le Docteur Jivago, les Misérables…Mon père cinéphile, ne ratait aucun Jean Gabin… »
Françoise Nardin, témoignage du 2 juillet 2011
Référence A.M.H. [Archives Municipales du Havre]
- PC n° 263 de 1953 au nom de « Germond pour cinéma et habitation » situés au « 1 rue de l’Artois et 2 rue de Belfort » - Fonds SANVIC I 1 carton 17 liasse 5
- PC n° 395 de 1983 « Supermarché ex-cinéma Marny » pour les « 1 rue de l’Artois - 115 rue de Belfort »
- Dossier 33. 4 / 1 - Les salles de cinéma. Généralités
- Dossier 33. 4 / 0 - Les salles de cinéma. Le Marny
- Presse havraise : « Havre-Libre » « Paris-Normandie » « Le Havre-Infos »
- Annuaires Micaux
- « Cultures Havraises 1895-1961 » Jean Legoy - 1986
- « Hier, Le Havre » tome II Jean Legoy - 1997
- « Mémoire d’un quartier ˝La Mare-aux-clercs˝ » Bernard Nicolle - 1989
- « Il était une fois la Mare Rouge » plaquette conçue et éditée par le Clec de la Mare-Rouge- 1982.
L’article paru sur mon BLOG « Le cinéma Le Splendide » étant passé dans les n° 27 de mars et n° 28 de juin 2011, je tenais à les remercier… « La Gazette de Sanvic » « Magazine de l’association ˝Sanvic : pour un meilleur cadre de vie˝ »
Je traiterai dans un article prochain de l’histoire du 3ème et dernier cinéma de Sanvic « L’EXELSIOR »
Lundi 11 juillet 2011